Rembrandt s’était spécialisé dans les portraits de ceux qui n’étaient à l’époque que rarement représentés par la peinture, les mendiants, les travailleurs, ceux que les peintres méprisaient volontiers. C’est que son sujet est souvent ailleurs, moins dans le personnage peint que dans la manière de le faire apparaître. La lumière est pour Rembrandt le sujet central de la peinture, et ce peintre est considéré comme la maître d’une technique, appelée le « clair-obscur » qui a pour but de focaliser l’attention du spectateur, de diriger son regard pour l’amener là où le peintre le veut.
La lumière est une image fréquemment utilisée en philosophie, soit par Platon dans l’allégorie de la caverne, soit par les philosophes du 17ème siècle, qui étaient pour certains d’entre eux aussi des opticiens (Spinoza en premier lieu, mais aussi Descartes qui étudiera les phénomènes lumineux dans un livre appelé « la Dioptrique »). Ici, dans ce tableau, Rembrandt met en scène l’image classique du philosophe, et on retrouve tous les éléments classique de cette figure : l’âge, l’austérité du lieu de vie, le calme, le détachement par rapport aux tâches domestiques (on attise le feu pour lui). Il ne semble pas avoir d’occupation particulière, il n’écrit pas, il médite. Le rôle de la lumière est ici, comme toujours chez Rembrandt, crucial. La mise en scène place le philosophe dans la lumière quand ses serviteurs sont, eux, malgré le feu, dans l’ombre. Il est impossible ici de ne pas penser à l’allégorie de la caverne telle que Platon la propose dans le livre 7 de son livre « la République ». Platon y montre que le philosophe est celui qui effectue la démarche de sortir de l’obscurité de l’opinion pour aller vers la lumière de la vérité. Le philosophe de Rembrandt n’est pas dans une caverne, mais il est dans une pièce assez encaissée, au pied d’un escalier qui représente, justement, la voie ascensionnelle vers la connaissance. Il se trouve dans la lumière, non pas du feu, mais du soleil, qui chez Platon représentait le « Suprême Bien », idée centrale vers laquelle se dirige le philosophe.
Dans ce tableau, on a donc une image très classique du philosophe comme celui qui éclaire le monde, qui se trouve là où est la lumière de la connaissance, ou du moins tente de s’en approcher.
Je vous connez pas personnellement mais je voulais vous remerciez parce que votre blog m’a un peu aider a faire mon sujet et a le comprendre surtout voilà.
Bonne continuation a vous.
Je suis heureux de voir que vous avez trouvé votre compte dans ces quelques ligne. Je me demandais, cependant, quel travail vous aviez à effectuer, et en quoi ce texte vous a aidé ?
sai koi sa religion
je comprent pas tros ce quil se passe avec rembrantd dans ses tableau puis , je cherche si renbrantd etais classique ou baroc un site mais je le trouve pas ! je c’st q’il etaient un peu des deux meme qu’il la depasser le baroc mais comment je trouve pas pourriz vous maider grace a mon adresse email svp merci !
je trouve se tableau assez fameux il représente bien le sens de la connaissance mais ilest pas térrible lol
salut ses encore moi javais oublier de dire que la lumiere veut peut être aussi dire la même chose que ce qu’il ont dit
Il n’est sans doute pas inintéressant de savoir que le titre si évocateur et séduisant de « Philosophe en méditation » est apocryphe et qu’il date d’au moins 100 ans après l’exécution dudit tableau. La scène représentée par Rembrandt en 1631-32 se rapporte plutôt au Livre de Tobit, une des sources de l’A.T. les plus utilisées par Rembrandt. En fait de philosophe, le vieillard figure Tobie, frappé de cécité(!), et sa femme Anna, qui enfin sert à quelque chose dans cette histoire.
ce site est tres bien il m a beaucoup aider a comprendre le tableau pour un exposer. je voulais savoir une chose: sur internet j’ ai vu ce tableau mais l’ on voyer une femme en haut de l’ escalier car la peinture avait était tres « éclairer » c’ est vrai ??? a-t-on prouver qu’ il avait peint une femme avant de la « recouvrir » ?????????????
merci d’ avance
j’ ai oublier de dire que la femme se situe a la place du trou noir dans le palier de l’ escalier.
Vous avez parfaitement raison, il y a bien, en haut de l’escalier, une seconde servante qui porte un sceau d’eau vers l’étage supérieur. Elle est tant dans la pénombre qu’elle est à peine discernable. Il semble bien que la plupart des scanners soient trop peu sensible pour capter correctement les nuances du clair obscur de Rembrandt. Sur certains sites, on peut voir la même oeuvre scannée de telle manière que cette femme soit davantage visible, certes, mais au prix d’une totale trahison des valeurs chromatiques du tableau. Comme quoi la rencontre directe avec les oeuvres s’avère irremplaçable (désolé pour les partisans des musées imaginaires…) !