Ses écrits étant désormais libres de droits, on croule cette année sous les éditions des ouvrages de Freud. Parallèlement, un certain nombre d’initiatives sont prises pour faire découvrir l’un des pères fondateurs de la psychanalyse à un public qui le connaît encore peu, ou mal. Poursuivant l’intéressant dossier qu’il a publié, en hors série (Freud, la révolution de l’intime), le journal Le Monde organise en collaboration avec la Fnac une série de conférences autour de l’oeuvre de Freud, et de sa descendance. Abordant aussi bien les principes généraux de la psychanalyse, que ses rapports avec le cinéma, ou avec la religion, ces conférences semblent pouvoir permettre d’effectuer une première plongée dans ces travaux qui eurent, au vingtième siècle, un tel retentissement et une telle influence. Voici donc le programme de ces rencontres, qui devraient susciter une envie irrépressible de lire Freud (qu’on ne sera pas obligé, néanmoins, d’acheter chez l’agitateur d’idées, reconverti en agitateur de curiosités (ça sonne plus anodin, tout de suite), de nombreuses autres librairies vous ouvriront leur portes pour ce genre de projet). Avec un peu de chance, certains des ouvrages un peu moins connus du maître des divans seront évoqués, afin d’élargir les lectures à des pages moins courues que celles des Cinq leçons ou de L’Introduction à la psychanalyse.
Parmi les publications actuelles, on peut ardemment conseiller à des élèves de terminale de se procurer le numéro hors série du Monde consacré à Freud évoqué ci-dessus. Il ne s’agit que d’une présentation à vocation très généraliste, mais celle ci a le mérite d’inciter en permanence à aller vers d’autres lectures, tant de Freud que de ses contradicteurs. C’est donc un bon point de départ.
Le programme de ces conférences se trouve ici :
http://multimedia.fnac.com/multimedia/fnacdirect/pdf/programme_freud.pdf
et ici :
http://www.facebook.com/event.php?eid=346594692956&ref=nf
Et, promis, pour compenser cette publicité gratuite pour les autoroutes de la culture, nous ferons prochainement la promotion de lieux un peu plus secrets dans lesquels on peut trouver, de manière plus humaine, des livres.
Illustration : Freud, devant son propre buste, tel qu’on pouvait le découvrir en couverture du magazine Vu, n°227, de Juillet 1932.
En matière de psychanalyse, il existe plusieurs écoles. On aura compris à la lecture du titre (Il est né le divan enfin) que le taulier est lacanien. On arrivait à la même conclusion à partir d’une étude même superficielle de son pseudonyme.
Il fallait s’y attendre, les commentaires laissés par les élèves sont forcément beaucoup moins redoutables !
Quant à savoir si je suis lacanien… je serais répondre que je ne suis pas très sûr d’avoir compris Lacan. Néanmoins, comme ceci semble être une caractéristique fréquente chez les lacaniens, je ne suis pas sûr que cette méconnaissance puisse constituer une défense très efficace…