Pour compléter l’article précédent.
Rien que pour la musique de Georges Delerue, les filtres rouge, puis bleu, le parcours à double sens sur le corps de Brigitte Bardot, les mots si importants, qui s’approchent au plus près, font dans le détail et mettent à distance à la fois, parlent du corps, puis de son reflet, ne sont eux mêmes que reflet d’un corps à jamais image, inaccessible, qu’on ne pourra aimer que totalement, tendrement, tragiquement cependant, parce qu’il s’agit là de pur désir, de distance irrémédiable qui est le prix à payer pour cette présence sans fin d’une intimité qu’on ne peut qu’entrevoir. Comme toujours, au cinéma, l’image fait écran.
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