La dissertation est l’exercice central de l’enseignement français, et elle n’est pas exclusive à la philosophie. Cependant, elle prend en philosophie une allure un peu spécifique qui ne la rend pas très rassurante pour un élève débutant.
Voici quelques mots de méthode permettant de ne pas se perdre tout à fait. Mais, s’il y a quelques astuces à connaître et quelques conseils à suivre, il est important, avant tout, de bien avoir en tête que ce qui est évalué en philosophie, ce n’est pas le fait que vous sachiez appliquer systématiquement la même recette, mais au contraire votre aptitude à adapter votre méthode de réflexion au sujet précis qui vous est posé. Ainsi, on pourrait dire qu’à strictement parler, il devrait y avoir une méthode spécifique pour chaque sujet de dissertation, et que ce n’est qu’à ce prix que les sujets seront véritablement bien traités.
Néanmoins, quelques fils directeurs peuvent être suivis, l’objectif de cet « article de la méthode » sera donc de les rappeler.
1 – Qu’est-ce qu’une dissertation ?
Pour que tout le monde soit bien d’accord sur ce qu’est cet exercice, référons-nous tout d’abord aux textes officiels donnés par le ministère de l’éducation nationale :
« La dissertation est l’étude méthodique et progressive des diverses dimensions d’une question donnée. A partir d’une première définition de l’intérêt de cette question et de la formulation du ou des problèmes qui s’y trouvent impliqués, l’élève développe une analyse suivie et cohérente correspondant à ces problèmes, analyse étayée d’exemples et mobilisant avec le discernement nécessaire les connaissances et les instruments conceptuels à sa disposition.(…) Dissertation et explication de texte sont deux exercices complets, qui reposent d’abord sur l’acquisition d’un certain nombre de normes générales du travail intellectuel, telles que l’obligation d’exprimer ses idées sous la forme la plus simple et la plus nuancée possible, celle de n’introduire que des termes dont on est en mesure de justifier l’emploi, celle de préciser parmi les sens d’un mot celui qui est pertinent pour le raisonnement que l’on conduit, etc. Les deux exercices permettent de former et de vérifier l’aptitude de l’élève à utiliser les concepts élaborés et les réflexions développées, ainsi qu’à transposer dans un travail philosophique personnel et vivant les connaissances acquises par l’étude des notions et des œuvres. La maîtrise des distinctions contenues dans la liste des repères (II.1.2) aide l’élève à analyser et à comprendre les sujets et les textes proposés à la réflexion et à construire un propos conceptuellement organisé.
Les exigences associées à ces exercices, tels qu’ils sont proposés et enseignés en classe terminale, ne portent donc ni sur des règles purement formelles, ni sur la démonstration d’une culture et d’une capacité intellectuelle hors de portée. Elles se ramènent aux conditions élémentaires de la réflexion, et à la demande faite à l’élève d’assumer de manière personnelle et entière la responsabilité de la construction et du détail de son propos. »
(texte tiré du bulletin officiel portant sur le programme de philosophie en terminale) »
En somme, Il s’agit de mettre en œuvre une réflexion menée par soi-même, et cette réflexion ne doit être ni un délire ni le simple fruit de l’inspiration du moment, elle ne doit pas être non plus l’expression des convictions personnelles de l’élève. Ce doit être une réflexion ordonnée et argumentée.
Elle doit s’ouvrir sur une introduction, qui montrera en quoi la question posée est problématique (on va revenir sur ce terme) et indiquera quelle méthode, quelle stratégie sera employée pour y répondre.
Doit suivre un développement en deux ou trois parties, qui mettra en oeuvre cette stratégie.
Enfin, une conclusion doit simplement faire le point sur l’avancée de la réflexion et indiquer quelle réponse nuancée le développement permet d’avancer.
A aucun moment la dissertation ne peut être assimilée à une question de cours réclamant une récitation ni même ce qu’on appelle couramment un exposé. Le sujet pose une question précise. Il y a des raisons elles aussi précises pour lesquelles ce sujet pose problème, et c’est de cela qu’il faut traiter. Qu’il s’agisse de références philosophiques, d’exemples, de citations, il faut avant tout se demander quel rapport ces éléments ont avec le problème à traiter.
2 – Que faire ?
A – Lire et analyser le sujet
- Etudier la forme de la question
Tout d’abord faire attention à la forme de la question. Une formulation du type « Est ce que… » permet un traitement assez libre du sujet puisque toutes les options sont possibles. Par contre, une formulation du type « Pourquoi ne peut-on pas vivre dans l’ignorance ? » impose un traitement allant dans le sens de la question, ne permettant pas d’argumenter l’hypothèse opposée.
Beaucoup de sujets sont formulés sous la forme « Peut-on … » « Faut-il… ». Il s’agit là aussi de questions spécifiques. « Peut-on… » fait référence à la possibilité matérielle, concrète, mais aussi à la possibilité morale (ou légale) d’un acte ou d’un comportement. « Faut-il… » renvoie à la nécessité matérielle ou à l’obligation morale. Il existe encore beaucoup d’autres possibilités de formes de questions. Il est important d’être dès le départ très attentif à cette forme pour répondre ensuite à cette question précise, et non à une autre.
- Analyse conceptuelle
Autre élément central du sujet : la notion, ou les notions qu’on y trouve. Ces notions sont ce qui permet de lier le sujet au programme étudié pendant l’année. Dans la formulation du sujet, on trouvera aussi des concepts, auxquels il faudra être tout autant attentif.
Par exemple, dans le sujet « La liberté est-elle une illusion ? », la notion du programme est la liberté. Le fait que la forme du sujet demande ce qu’elle est nous indique que le problème porte sur la définition, la nature de la liberté, et le concept d’illusion propose une piste, dont il s’agira de déterminer la valeur : il se pourrait que la liberté soit une illusion. Tous ces éléments réclament une analyse, qui va permettre d’enrichir la réflexion.
Ces différents sens, c’est l’analyse conceptuelle qui va permettre de les dégager. Vous l’avez vu en cours, on ne cesse de montrer que les concepts peuvent être définis de différentes façons, et qu’en fonction de la définition qu’on utilise, la réponse à la question posée ne sera pas la même. C’est là une ressource extrêmement précieuse pour construire sa réflexion, et donc son plan.
Ainsi, un sujet sur la liberté ne recevra pas la même réponse, selon qu’on utiliser pour le traiter la conception qu’a un adolescent qui cherche juste une totale absence de contrainte dans sa vie, ou la façon assez différente qu’a Spinoza de la définir. Il faut établir dès le travail au brouillon ces différents sens, subdiviser les concepts en sous catégories (par exemple, on a vu comment le « manque » peut se subdiviser en « besoin », « envie », « désir », « passion », « pulsion », « volonté », etc. De telles distinctions permettront de parler précisément du sujet, de ne pas s’en éloigner, et de proposer des arguments qui éviteront les trop grandes – et discutables – généralisations.
Le verbe être peut lui aussi recevoir plusieurs sens : faut-il comprendre que liberté et illusion sont identiques, ce qui ferait de l’illusion une caractéristique essentielle de la liberté ? Ou bien faut-il concevoir l’illusion comme une caractéristique accidentelle, ou contingente, de la liberté ? Et si c’est le cas, quelle conception de la liberté pourrait être considérée comme illusoire, et quelle conception pourrait ne pas l’être ?
Enfin, l’illusion peut être définie comme une simple tromperie, quelque chose de moralement critiquable, dont il s’agirait de se débarrasser. Mais on peut aussi se focaliser sur le fait que c’est une erreur un peu particulière, qui perdure y compris quand on sait que c’est une illusion (on peut penser aux illusions d’optique par exemple, qui produisent leur effet, même quand on les connaît), ce qui permettrait de considérer l’illusion comme une condition de l’entendement : le temps et l’espace tels que Kant en parle, par exemple, pourraient être considérés comme illusoires. Mais alors, la question est la suivante : si la liberté est une illusion, est-on censé tenter de se libérer de cette illusion ? En d’autres termes, peut-on se libérer de la liberté elle-même ? Et c’est là qu’on commence à poser la question en termes intéressants…
On le voit, analyser finement les termes d’un sujet permet d’en enrichir la compréhension, et d’augmenter les angles selon lesquels on va aborder la question. Ca tombe bien, c’est ce que demande la définition même de l’épreuve de philosophie.
- Construire le problème
Cette analyse du sujet, des concepts et notions qu’il contient doit permettre de déterminer le problème qu’il pose, sachant que la question, telle qu’elle est posée, n’a pas toujours d’emblée un sens philosophique. Il faut donc se méfier : certains sujets semblent poser une question, mais ce qui pose problème en elle doit être reformulé pour être traité. Un des exemples les plus caricaturaux de ce principe est le sujet « Le monde a t-il besoin de moi ? » qui était un véritable piège puisque l’analyse conduisait à s’apercevoir que le véritable problème à traiter était de savoir si l’individu pouvait se considérer à ce point libre vis à vis du monde qu’il n’ait absolument rien de particulier à y faire. Une telle distance entre le sujet et le problème à traiter est peu fréquente, néanmoins, il est nécessaire de se méfier et de bien se demander ce qui pose problème. Pour ce faire, il est utile de se poser une question simple : « Pourquoi n’est-il pas évident de répondre à cette question ? » Si vous trouvez des éléments de réponse à cette question, vous aurez mené la réflexion nécessaire pour bien poser le problème.
Là, il ne faut pas hésiter à travailler sur le brouillon et à couvrir les feuilles d’éléments de définition, le but étant de mettre en relation les divers éléments du sujet entre eux, de prendre conscience que ces concepts peuvent avoir plusieurs définitions, qui ne mènent pas aux mêmes affirmations concernant le sujet lui-même. C’est peu à peu, à travers cette analyse que vont émerger les éléments de la réflexion et la formulation du problème. C’est aussi à ce moment que doivent intervenir les éléments disponibles de votre culture, en ne perdant jamais de vue la question « en quoi permettent-ils de mieux répondre au problème ? Que montrent ils ? »
C’est vraiment là qu’il s’agit de s’adapter au sujet, de se laisser orienter par lui et ne pas passer à côté de ce qu’il demande. Pour cela il est important de ne laisser aucun terme du sujet de côté, et de les définir très précisément (la crainte n’est pas la peur, le désir n’est pas le besoin, le travail n’est pas l’emploi etc. …) car c’est justement en s’apercevant que l’usage courant des mots est souvent faussé qu’on va pouvoir comprendre pourquoi certaines hypothèses sont envisageables, mais erronées. Très souvent, on peut tout à fait construire les plans sur les différents sens de l’un des termes du sujet, et bien souvent apparaît un plan dialectique (le fameux « oui / non + dépassement de l’opposition) sans avoir voulu en produire un intentionnellement, ce qui est encore la meilleure manière de le réussir.
Importante aussi dans cette phase de la réflexion : l’ouverture de l’esprit. Il s’agit d’émettre toutes les éventualités possibles, de les pousser à bout, même si elles ont l’air évidentes pour voir si elles résistent, et de faire de même avec celles qui paraissent absurdes, car elles peuvent quand même se révéler fertiles. Il ne faut pas avoir peur d’avoir recours à son imagination, à faire des liens avec des éléments extérieurs à la philosophie, même si ils relèvent de la culture populaire, et même si on ne va pas forcément les utiliser tels quels dans la rédaction du développement (mais on peut, par exemple, réfléchir sur les questions politiques en utilisant le village d’Astérix, ou la vie des Sims comme petits laboratoires mentaux, parce que cela peut faire surgir des hypothèses qu’on n’avait pas imaginées d’emblée).
Ce moment est très important, c’est le cœur de ce qui va constituer ensuite votre démarche de réflexion, car c’est là qu’apparaissent les éléments de celle-ci.
B – Bâtir le plan
C’est bien sûr le moment où tout le travail de préparation va prendre forme. Il s’agit de déterminer la manière dont on va mettre en ordre la réflexion permettant de répondre au problème qu’on a repéré. Il faut donc rassembler les éléments obtenus lors de l’analyse du sujet : résoudre le problème qu’on a défini réclame de répondre à une série de questions, de vérifier plusieurs hypothèses, de traverser plusieurs étapes. Il faut écrire ces questions, les mettre en ordre et c’est cet ordre de questionnement qui va constituer le plan.
Le problème + l’ordre des questions auxquelles il faut répondre pour résoudre ce problème = la problématique.
Si on ne détermine pas ces questions, cette stratégie, alors on va sans doute proposer un exposé plutôt qu’une dissertation, dans lequel il n’y aura aucun enjeu, aucune énigme à résoudre. C’est donc là une phase très importante, car elle conditionne l’introduction (qui doit être réussie) mais surtout la structure du développement (qu’il vaudrait mieux ne pas rater non plus).
Pour aider dans cette phase, vous pouvez vous dire que ce que vous cherchez, c’est une sorte de fil conducteur, une intrigue d’ensemble qui va justifier l’ordre des parties. Quand cet ordre est déterminé, il reste à l’alimenter avec du contenu : on sait ce que doit montrer chaque partie, on peut donc mettre dans chacune d’entre elles les éléments nécessaires pour que ces parties soient efficaces : exemples, doctrines, définitions, raisonnements etc… C’est ainsi qu’on parviendra au plan détaillé.
NB, il est possible que sur le brouillon on pose énormément de questions, il ne faut pas faire une partie sur chacune d’entre elles, il faut les rassembler sous une interrogation commune, et éliminer celles qui ne concernent pas vraiment le problème à traiter. Selon les sujets, il faut donc parvenir à deux, ou trois questions, ou hypothèses, qui constitueront autant de parties.
On a donc deux ou trois grandes parties, et il est absolument nécessaire que chacun de ces parties soit constituée de sous-parties, qui sont, chacune, un paragraphe.
C – Rédiger
Bien entendu, la dissertation doit commencer par une introduction. Celle-ci doit posséder des éléments indispensables, qui doivent intervenir dans un certain ordre.
Voici donc la structure de l’introduction
– Une entrée en matière. Il faut capter l’attention du lecteur et l’amener vers le problème qu’on va traiter. Il s’agit donc d’une invitation permettant au lecteur d’entrer dans la problématique. Il n’y a pas de règle pour bien entrer en matière, on peut utiliser un exemple bien choisi, une référence, une opinion répandue qu’on va remettre en question etc.
– l’exposition de la question posée, d’une manière proche de la formulation du sujet (se méfier des reformulations, qui peuvent parfois trahir le sujet lui-même) et explication de ce qui pose problème dans cette question. En somme, c’est le moment d’exposer la problématique, et donc la manière dont on va traiter le problème, l’ordre dans lequel les questions vont apparaître. Il faut montrer que cet ordre est logique.
SURTOUT ne pas répondre au sujet ! Bien entendu VOUS savez à quelle conclusion vous allez aboutir, mais là il faut faire preuve d’un minimum de sens de la mise en scène : l’introduction sert à montrer qu’un problème se pose. Y répondre empêche totalement l’introduction d’atteindre ce but. Ne pas oublier que l’introduction est un peu la vitrine de la dissertation. Il est donc nécessaire que celle-ci soit particulièrement soignée (ce qui ne signifie pas que le reste doive être traité avec désinvolture !)
Il est temps ensuite de s’attaquer au développement.
Il s’agit d’exposer les arguments permettant de traiter les différentes questions que la problématique a définies. Il s’agit d’être très méthodique, et de se demander, pour chaque paragraphe, à quoi il sert dans le traitement du sujet. Chaque élément doit avoir une raison d’être, et leur ordre doit lui-même avoir une justification. Il est très important de garder la pleine maîtrise de la réflexion.
Ce qui doit primer, c’est le traitement des questions nécessaires à la résolution du problème. Tous les autres éléments (références, exemples, citations etc.) sont à mettre au service du traitement de ces questions. Il n’est donc pas question de faire de la démonstration de connaissances si celles-ci ne servent pas la problématique. Ces éléments ; tels que les références les exemples, doivent donner lieu à une analyse, il faut les exposer clairement et montrer quels enseignements on peut en tirer (que ce soit une confirmation de la voie explorée dans la partie concernée, ou une remise en question, une objection permettant de passer à une nouvelle partie).
Il ne faut pas multiplier les paragraphes : souvent leur multiplication indique que beaucoup d’entre eux sont redondants, qu’ils disent finalement la même chose. Leur multiplication empêche donc la réflexion de progresser. Il faut donc ne développer qu’une idée par paragraphe (et ce en plusieurs phrases, un paragraphe ne peut être constitué d’une seule phrase), et ne consacrer qu’un seul paragraphe à chaque idée.
Garder à l’esprit que plus on avance dans le développement, plus on doit avancer vers des éléments plus convaincants. Procéder en sens inverse consisterait à montrer que la réflexion ne progresse pas, ce qui constitue un défaut grave.
Quand le développement a réalisé totalement le programme annoncé en introduction, il est temps de proposer la conclusion.
Celle-ci est tout simplement le bilan de tout ce qui a précédé. On doit y retrouver les grandes lignes de la réflexion menée, et ceci doit permettre de prononcer une réponse précise, décisive et nuancée au problème, et donc au sujet.
Il est trop tard pour proposer un nouvel élément de réflexion ! Si donc une idée majeure vient à l’esprit au moment d’écrire la conclusion, soit il reste beaucoup de temps et il faut l’intégrer au développement (qu’il va sûrement falloir remanier), soit c’est la fin du temps imparti, et il faut en faire le deuil, et donc l’abandonner, aussi géniale soit elle.
C’est aussi le moment de montrer que le sujet a été bien compris et qu’on a mené à bien toute la stratégie nécessaire à sa résolution.
Enfin, méfiez-vous énormément de la fameuse dernière question, censée constituer un « élargissement » de la question. Les questions que posent les sujets de philosophie sont déjà bien assez larges pour ne pas avoir besoin d’être encore plus élargies. Il s’agit d’être vraiment très méfiant avec ces questions finales, et surtout, si vous avez l’intention d’en poser une, demandez-vous simplement si ce n’est pas justement cette question qu’il fallait traiter pour répondre correctement au sujet.
Si on résume, votre dissertation, si elle est construite sur trois grandes parties, doit contenir les éléments suivants :
- Introduction (un paragraphe)
- 1ère partie (deux ou trois paragraphes)
- Transition (un paragraphe)
- 2ème partie (deux ou trois paragraphes)
- Transition (un paragraphe)
- 3ème partie (deux ou trois paragraphes)
- Conclusion (un paragraphe)
Soit, en tout, treize paragraphes s’il y a trois parties composées, chacune, de trois sous-parties.
Dernière chose :
Cette méthode n’est qu’un cadre. Mais il ne faut surtout pas perdre de vue que chaque sujet réclame une méthode particulière. Aussi est-il aussi impossible de proposer une méthode de dissertation universelle qu’il est impossible de proposer une recette universelle permettant de préparer tous les plats. En cuisine, il y a des méthodes, des constantes (des temps de cuisson, des règles d’association de certains aliments) mais aucune recette ne permet de préparer tous les plats, pas plus qu’aucun plan ne permet de traiter tous les sujets. N’oubliez donc pas que ce qu’on évalue, c’est votre aptitude à vous adapter au sujet. Alors, soyez intelligents, suffisamment pour vous adapter.