Alors que je planche sur des copies qui s’affrontent toutes à ce sujet, passe dans la bande originale de l’après midi ce titre de Rocé, qui laisse l’étrange impression d’avoir été écrit comme une réponse à la question posée.
Ce n’est pas que le titre soit particulièrement génial, ce n’est pas ce qu’on attend de la musique « pop ». C’est juste qu’il accompagne bien la réflexion, qu’il en émane en partie, et qu’il est capable de la susciter un petit peu. Ne confondant pas Fluide fleuve, on trouverait presque ce titre malin un peu trop court, ce qui constitue une notable exception dans ce domaine musical.
Maintenant, il n’est pas certain qu’un rap qui puisse être validé par un professeur porte en lui l’essence même du rap; et de fait, Rocé fait partie de ces rappeurs présentables, qui feraient aimer le rap à tout le monde si le rap n’était que cela, ce qu’il n’est justement pas. Néanmoins, il y a tellement de fausse provoc’ dans le rap actuel, qu’un titre un peu consensuel a au moins l’avantage de ne pas se payer de mauvais mots. A la différence de pas mal d’autres, Rocé ne se la raconte pas. Il conte, et c’est déjà pas mal.
Toujours est il qu’il a des questions pour les réponses, et que c’est bel et bien ainsi que débute la philosophie :
C’est extrait de l’album L’Etre humain et le réverbère (2010), qui vaut le coup qu’on y jette une oreille.
Un jour, si tout le monde est sage, je passerai le titre de Casey sur la nécessité d’apprendre à écrire. C’est beaucoup moins correct, nettement plus saignant, mais ça correpond aussi au sentiment que peuvent donner certaines copies !